Rappel du jour
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وَإِذَا لَقُوا ٱلَّذِينَ آمَنُوا۟ قَالُوٓا۟ ءَامَنَّا وَإِذَا خَلَوْا۟ إِلَىٰ شَيَـٰطِينِهِمْ قَالُوٓا۟ إِنَّا مَعَكُمْ إِنَّمَا نَحْنُ مُسْتَهْزِءُونَ 2:14
Le pire homme est celui aux deux visages, il vient à l’un ayant un visage, et à un autre avec un autre.
إنَّ شَرَّ النَّاسِ، ذُو الوَجْهَيْنِ الذي يَأْتي هَؤُلاءِ بوَجْهٍ، وهَؤُلاءِ بوَجْهٍ
Bukhari 7179
Beaucoup abusent de la simplicité et de la crédulité des gens dans ce monde bas, en tenant divers langages, se changeant et se muant selon les circonstances, compagnies, et lieux, mais aussi, en variant avec une même personne, lui disant une chose à un moment, puis le contraire après.
Que voulait-il dire par homme aux deux visages ? Quelle est cette passion ? C’est la DUPLICITÉ.
Cette mauvaise foi et fourberie qui nous fait être doubles dans les paroles, intentions, et façons, tout au contraire de la vraie franchise et simplicité que requérait la foi.
Le titre de Duplicité correspond fort bien à ce vice décrié ici par le Messager ﷺ, car il le définit par l’idée de double, et ce mot, en notre langue même, formé de la racine latine Duplicitas, comporte de la même façon le nombre deux dans sa signification. Duo
Les concernant, nous avons une belle et poignante sentence de notre très noble Messager béni :
L’homme qui a deux visages en cette vie, renaîtra le jour du jugement avec deux visages de feu.
ذو الوجهين في الدنيا يأتي يوم القيامة ولَهُ وجهان من نار
… avec deux langues de feu
مَنْ كان لهُ وجْهانِ في الدنيا كان لهُ
Abu Dawud 4873
Ainsi, celui-là renaîtra avec DEUX LANGUES, pour les deux fonds et personnalités qu’il avait.
À cette fin qu’il n’y ait plus de contrariétés : une langue pour l’une des faces de la personnalité et l’autre pour la seconde face. C’est justice.
Car tel homme faisait ce jeu et déguisement afin d’abuser des autres et les conduisait, les malmenait, pour son profit à lui, et souvent pour la honte et la ruine de l’autre ; et quand cette face était bienveillante, ce n’était pas bonté ni par un vrai sentiment, mais seulement pour ensuite mieux circonvenir, mieux avoir l’autre.
Sa langue sera donc de feu, car il nuisait aux autres ici-bas, maintenant c’est lui qui sentira la douleur et la peine pour ses torts causés.
Car l’action première du feu, qui est de nuire et de brûler, correspond fort bien à son intention, et à l’effet de sa méchanceté.
Que Dieu nous garde et qu’il nous remplisse de franchise, et qu’il nous fasse proférer seulement des paroles que nous avons dans le cœur,
Qu’il nous garde pareil et semblable en toute compagnie, et égal en toute occasion.
Et par-dessus tout, semblable avec les hommes et avec notre Seigneur.
Si nous tombons en tel péché, Dieu, qui est celui qui donne et retire l’honneur à qui Il veut, fera que jamais nous ne n’auront estime et respect parmi les hommes, ni dans les affaires religieuses ni dans les négoces et affaires d’ici-bas.
Et celui chez qui nous aurions aperçu ce vice une fois, tant s’en faut que nous devrions nou fier en lui ou espérer en lui, et au contraire éviter leur amitié.
Ne peut arriver que la personne qui a deux visages soit sûre.
لاَ يَنْبَغِي لِذِي الْوَجْهَيْنِ أَنْ يَكُونَ أَمِينًا
Bukhari : 313 (Adab-ul-mufrad)
Il ne faut s’y fier, ni se lier avec tel personne double et ambigue.
Car tel gens sont souvent discordieux et séditieux, ne cherchant ni n’aimant la paix dans le groupe.
’Abd Allâh ibn Ubayy un des musulmans qui participa à l’expédition de Uhud, trompa bien le camps des croyants quand l’armée étant en marche il parvint à se retirer et quant et soi trois cent autres musulmans sous prétexte de mieux savoir conduire les chos et être mieux entendu en stratégie : pareillement, bien qu’il se montrait croyant, il fit un fort dangereux usage de la parole quand il calomnia la chastet de notr mère ’Aïcha …
Comme l’esclave et le vrai suppôt de Chaïtane, plein de tromperie et las de décevance, il nous faut le repousser et craindre dans la communauté comme une tumeur qui s’ulcère et ronge les partie, détruit les individu sincère, les calomnie, et qui attends le point nommé pour détruire le tout.
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Que le croyant est souvent trop simple.